mercredi 25 avril 2018

L’herbe est toujours plus verte ailleurs

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Pierre Pestieau

Je pars d’une proposition simple largement acceptée auprès des spécialistes des Finances Publiques: tout pays peut être un paradis fiscal pour un autre. La Belgique et la France sont deux pays connus pour des taux de prélèvements obligatoires élevés et pourtant il y a des Français qui résident en Belgique et des Français qui se domicilient en Belgique pour des raisons fiscales. Comment est-ce possible?

Premier élément de réponse qui saute aux yeux: ce ne sont pas les même types de ménages qui sont concernés. Les Français qui s’établissent en Belgique sont en général aisés pour ne pas dire riches. Ce n’est pas le climat qui les attire et souvent leur résidence ne dure pas. J’exclus ici les travailleurs frontaliers belges ou français qui travaillent dans un pays et résident dans l’autre et qui ont un traitement fiscal particulier.

Ken Loach, docteur honoris causa de l’Université Libre de Bruxelles

15 commentaires:
Victor Ginsburgh

Le docteur h.c. (presque) diplômé
La campagne de désinformation menée par les communautaristes juifs belges pour essayer de torpiller l’attribution d’un doctorat honoris causa au cinéaste Ken Loach que l’Université libre de Bruxelles (mon université) honore aujourd’hui, a été trumpienne, au sens où elle a accumulé mensonge sur mensonge : Ken Loach serait antisémite et négationniste (la Shoah n’aurait pas existé), alors que, comme beaucoup de Juifs le sont heureusement aussi, il est tout « simplement » indigné par ce qui se passe en Israël.

[Parenthèse.

Je le sais pour l’avoir vécu, c’est une position qu’on ne peut pas avoir sans être taxé d’antisémitisme, même si l’on est soi-même Juif. En allemand, ma langue maternelle, l’expression est d’ailleurs consacrée depuis le 18ème siècle : on parle d’un selbsthassender Jude, un Juif qui se déteste lui-même. Mais comment ne pas finir par détester sa judéité, quand on entend un membre du Parlement israélien dire « qu’on aurait dû loger une balle dans la peau, ou au moins dans la rotule » d’Ahed Tamimi (1), la jeune palestinienne qui avait, il y a quelques mois, giflé un soldat israélien (2).

Fin de parenthèse.]