Victor Ginsburgh
Vous reconnaîtrez que le titre emprunté au New York Times (1) est une bonne nouvelle pour nous tous. Wall
Street renaît de ses cendres : les salaires des jeunes recrues
universitaires ont grimpé de 20 pour cent au printemps et le nombre
d’employés est revenu au niveau d’avant la crise de 2007; le salaire moyen de
ces heureux gagnants est quatre fois supérieur à celui de la moyenne de
Américains ; les bureaux du World Financial Center, dont le taux d’occupation était tombé à
60 pour après 2007 est repassé à 95 pour cent, et les affaires sont
excellentes, malgré les amendes significatives que certaines banques ont
encourues. Bref, tout va bien, sauf que les banquiers se plaignent de certaines
règles qui, hélas, les freinent un peu, mais le secteur a repris la taille
qu’il avait avant 2007.