mardi 26 novembre 2019

Quatre mille et une années d’histoire méditerranéenne en 130 pages

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Victor Ginsburgh

Boualem Sansal
Pour ceux qui n’ont plus envie de suivre les tribulations de Trump et de son alter ego Netanyahou, ou pour ceux qui n’ont pas le temps (ni l’envie) de lire l’Histoire de la Révolution Française en six volumes de 1 450 pages chacun, ou les 30 volumes de l’Histoire de Charleroi entre juillet 1815 et février 1816 écrits par un professeur honoraire d’histoire de l’Université libre de Bruxelles, voici ce dont ils ont un besoin urgent : le Petit éloge de la mémoire de Boualem Sansal (1).

Quatre mille et une années d’histoire méditerranéenne vues depuis la Numidie, pays berbère, dont l’auteur est originaire. Ses ancêtres viennent d’Egypte, centre du monde où ils avaient eux-mêmes immigré du pays de Cham, qui est aussi le nom d’un des fils de Noé devenu noir après avoir vu son père nu, et dont les trois fils, Koush, Misraïm et Pout peupleront l’Ethiopie, l’Egypte et l’Arabie.

lundi 18 novembre 2019

Promesses non tenues

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 Pierre Pestieau

Dans les conflits sociaux que provoquent certaines réformes de politique sociale, il arrive fréquemment que les syndicats ou d’autres organisations représentant ceux que les réformes affectent rejettent ce qu’on leur propose, alors que sur le papier ils en seraient les premiers bénéficiaires. Prenons l’exemple de la réforme qui concerne l’ouverture des commerces le dimanche avec pour promesse que les employés travaillant le dimanche recevraient une exonération fiscale pour cette activité dominicale et un jour et demi de congé pour chaque dimanche travaillé. Il se pourrait que cette réforme soit rejetée parce que les travailleurs échaudés par des expériences antérieures craignent qu’après avoir accepté de travailler le dimanche, on « oublie » l’exonération fiscale et le demi jour de congé.

mercredi 13 novembre 2019

Fake news : la voiture électrique ?

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Victor Ginsburgh

Merci à Jaff qui m’envoie la photo d’un véhicule diesel qui tracte un groupe électrogène à essence qui lui-même dépanne une voiture électrique. Difficile de faire mieux en fait d’économie d’énergie et de normes de pollution. Mais la vraie question qui plane est la voiture électrique, à propos de laquelle on dit tout, sans rien savoir. Moi non plus d’ailleurs, je n’ai jamais vu une analyse précise de toute la chaîne polluante, les études se contredisent et les experts s’insultent. Il n’y a, à ma connaissance, pas encore de mort (en tout cas parmi les experts).

Merci à Jaff, mais pas nécessairement à Chuck Schumer, sénateur démocrate américain, pour le plan qu’il vient d’imaginer (1) :

mardi 5 novembre 2019

Éthique et bio, un trompe l’œil ?

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Pierre Pestieau
Qu’il s’agisse d’aliments bio ou de fonds éthiques, les problèmes sont les mêmes. En dépit de leur succès populaire et de la pertinence de leur choix, on doit sans cesse se poser la question : sont-ils vraiment bio, sont-ils vraiment éthiques ? N’y aurait-il pas tromperie dans les deux cas? Tromperie volontaire ou involontaire comme nous le verrons.
Le bio
Au cours des dernières années, les aliments bio se sont répandus comme une traînée de poudre. Malgré des prix plus élevés, l’achat de ces produits traduit le sens d’une responsabilité morale et sociale. Ils sont censés être moins nocifs, plus naturels et plus éthiques.
On notera dès l’abord qu’il n’existe pas de consensus sur ce qui est bio et ce qui ne l’est pas. Chaque région a ses définitions et ses règles. En général, les agriculteurs biologiques utilisent des méthodes plus traditionnelles, telle que la rotation des cultures, et des engrais organiques tels que le compost ou le fumier. Ce qui explique les prix plus élevés.