mercredi 18 décembre 2019

Voyager intelligent

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Pierre Pestieau

Récemment, à l’occasion d’un jeu télévisé très populaire (1), l’animateur a annoncé que le premier prix attribué au gagnant serait un voyage pour deux en Thaïlande dans un hôtel de luxe. Un téléspectateur tiré au hasard devait recevoir le même prix pour lui et une personne de son choix, selon la formule consacrée. Comme il se veut écologiste, l’animateur mentionna à plusieurs reprises que les organisateurs du jeu compenseraient l’empreinte écologique qui résulte de ces quatre voyages. Je me suis demandé ce que voulait dire « compenser » dans ce domaine. Cela me rappelle une anecdote vieille de plusieurs décennies. Une de mes amies qui raffolait de chocolat me disait que pour chaque barre mangée elle devait gravir des dizaines de marches d’escalier (je ne me souviens pas du nombre exact). Inutile de dire qu’il lui arrivait rarement d’effacer son péché mignon par cet exercice.

dimanche 8 décembre 2019

Et si le 24 décembre de l’an -1 avait eu lieu en l’an 2019

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Anonyme

Ce texte circule sans nom d’auteur. Il a été recueilli par Martine et Jean-Claude Vernier et se trouve sur le site de Mediapart. Merci à Jacques V.E. de me l’avoir transmis. J’en ai changé le titre et vous souhaite un joyeux Noël…

Si Jésus naissait aujourd’hui, les médias se déchaîneraient ! Cela donnerait la Une suivante dans tous les journaux télévisés : « Hier le 24 décembre, un nouveau-né a été trouvé dans une étable. La police s’est rendue immédiatement sur les lieux et a fait appel au SAMU. Un charpentier et une mineure (vraisemblablement la mère) ont été placés en garde à vue ».

Ce matin très tôt, les autorités ont été avisées par un citoyen de la banlieue de Bethléem qu’une famille de S.D.F (Sans Domicile Fixe) s’était installée dans son étable.

mardi 3 décembre 2019

Les bobos d’Amérique

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Pierre Pestieau

Pourquoi d’Amérique ? Nous avons aussi nos bobos, mais ils sont sans doute moins caricaturaux et naïfs que ceux d’outre-Atlantique. On les reconnaît à plusieurs traits. D’abord, ils habitent les grandes villes de l’Est et de l’Ouest. Ils sont ouvertement contre Trump, même si depuis son élection, leur situation économique n’a jamais été aussi florissante.

Peu importe le numéro, ils sont pour les COP (conférence internationale sur le climat) (1) ; ils adorent le bio et se disent soucieux de l’environnement. Ils trient leurs déchets avec un soin pharmaceutique. S’ils le peuvent, ils font placer des panneaux solaires sur leur toit et achètent des voitures électriques de la dernière génération, en vous expliquant qu’ils font coup double : une subvention de l’État et une bonne conscience climatique.