Victor Ginsburgh
Je suis parti en voyage. Pas comme mon collègue blogueur Pierre, à
Washington, Nairobi, ou Adis Abeba. A Genève tout simplement, comme Voltaire,
mais pas en exil, puisque j’en suis revenu le lendemain. Et pas en calèche
comme lui, mais en avion. J’ai donc fréquenté deux aéroports, Bruxelles et
Genève.
Cela reste un peu compliqué d’arriver au terminal d’embarquement à
Bruxelles. Il faut marcher beaucoup, mais la marche est bonne pour tout le
monde ; il y a un peu plus de contrôles, mais pas trop, et on peut encore
traverser tout le duty free shop de part en part, ça sent bon les parfums
divers, ainsi que les chocolats de toutes origines belges, et françaises,
beaucoup moins bonnes évidemment. Et on voit mais on ne sent pas les centaines
de bouteilles d’alcool et de vin, qui sont d’ailleurs affichées à des prix
comparables à ceux de Delhaize ou de Carrefour.