Victor Ginsburgh
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Une malheureuse retraitée (statue à la BNB) |
Juste avant la
formation de nos nombreux nouveaux gouvernements (mais ça ne commence pas très
bien) censés diriger la Belgique de concert ou, comme disait avec raison
l’ancêtre du Capitaine Haddock, de conserve, et quelques jours avant la sortie
du Rapport du Groupe d’Experts, ledit gouverneur lance un cri d’alarme
« La Belgique doit raboter les pensions » (1).
Le vendredi 13
juin (mais personne n’est superstitieux), on apprend que malgré le rabotage des
salaires des grands patrons d’entreprises publiques belges, limités depuis peu à
€ 290.000 par an, ledit gouverneur ne sera pas touché par la mesure. Il part à
la retraite dans un an, mais gardera jusque là son argent de poche de € 540.000
par an.
Il aurait été
séant qu’il pousse un autre cri d’alarme disant « Non, je ne veux pas, il
faut aussi raboter mon salaire », d’autant plus qu’il faut trouver €14
milliards d’économies dans les prochaines années « pour renouer avec le
trajectoire esquissée par l’Europe ». Mais il a dû se dire que sa première
gueulante suffisait.