Pierre Pestieau
Récemment, à l’occasion d’un jeu
télévisé très populaire (1), l’animateur a annoncé que le premier prix attribué
au gagnant serait un voyage pour deux en Thaïlande dans un hôtel de luxe. Un téléspectateur
tiré au hasard devait recevoir le même prix pour lui et une personne de son
choix, selon la formule consacrée. Comme il se veut écologiste, l’animateur mentionna
à plusieurs reprises que les organisateurs du jeu compenseraient l’empreinte écologique
qui résulte de ces quatre voyages. Je me suis demandé ce que voulait dire
« compenser » dans ce domaine. Cela me rappelle une anecdote vieille
de plusieurs décennies. Une de mes amies qui raffolait de chocolat me disait
que pour chaque barre mangée elle devait gravir des dizaines de marches
d’escalier (je ne me souviens pas du nombre exact). Inutile de dire qu’il lui arrivait
rarement d’effacer son péché mignon par cet exercice.